• NOM : "Rusty" • GENRE : Masculin • ÂGE : 28 lunes • CLAN : Chat domestique de la ville • ORIGINE BIOLOGIQUE : Adopté d'un refuge • FAMILLE : ∟ Parents: Inconnus ∟ Frères et Sœurs: Inconnus
Rusty est entraîné à reconnaître des patterns, à deviner des tendances et à les anticiper à la volée. Que ce soit d'apprendre de nouveaux tours à faire sur son skate, dénicher un nouveau passage-secret dans la ville, ou même d'écouter les ragots d'autrui, sa curiosité débordante fait de lui quelqu'un de réceptif autant aux autres qu'à son environnement. Il est persévérant: même s'il s'impatiente lorsque la réalité n'est pas à la hauteur de son idéal, il n'a aucune honte à essuyer défaite par-dessus défaite afin d'atteindre son but. Et il a la vigueur pour le faire!
Si son entraînement l'a rendu perspicace, il n'en est pas moins naïf, ayant tendance à trop faire confiance trop vite : c'est qu'à vivre dans la ville loin des conflits de la forêt, Rusty ne connaît pas la tromperie et peut paraître un peu simplet, aux yeux des plus endurci(e)s.
[Au vu de sa manière de pouvoir stocker un grand nombre d'informations pour y mettre un sens, l'alignement de Rusty dépendra de l'influence des individus qu'il rencontrera en rp!]
PHYSIQUE
SVELTE - POIL CANNELLE - PIED SÛR - TENDANCE À CLAQUER DE LA LANGUE
Rusty est un abyssin au poil rouge et rouille, lui donnant une teinte cannelle, affecté d'un color-point qui brunit sa face, ses deux hautes oreilles triangulaires ainsi que le bout de ses pattes. Deux yeux bleu-verts où y brille une soif de savoirs lui donnent l'air d'un chat plein de vigueur, et les poils de ses oreilles, de ses arcades, et ceux de son menton sont blancs.
Nourri d'une diète riche en viande crue, Rusty est un chat domestique entraîné à répondre à des directives comme le ferait un chien. Il a confiance en ses capacités physiques : son pas est adroit et sûr de lui, et sa queue, souvent levée, lui fait office d'excellent balancier lorsqu'il est temps de démontrer ses prouesses d'équilibriste. Les abyssins ont le corps svelte, le poil dru, et la brillance du sien reflète sa santé impeccable : il a beaucoup de chance de vivre auprès d'un Humain aussi attentionné.
Puisque ses oreilles sont habituées au bruit-blanc urbain de la ville (klaxons, cris, toute musique qui s'élève dans l'air, crépitement des stands à bouffe ou dans la cuisine, etc.) le seul son capable d'attirer vraiment son attention est celui du clicker de son humain. Il a prit l'habitude de l'imiter, aussi il n'est pas rare de le voir claquer de la langue pour se motiver à faire quelque chose.
Il a été adopté à même pas une lune par un Humain qui avait autrefois le loisir d'entraîner des chiens.
À même pas une lune, il entendait pour la première fois le click-clack caractéristique du clicker, et l'associait à la moiteur de la cuillère mouillée de pâté. Les sessions ne duraient jamais longtemps, quelques minutes tout au plus, et tout au plus trois sessions par jour. Après le click-clack venaient les indications visuelles, soit la patte nue de son humain qui articulait ses phalanges bizarres. S'ensuivit des indications auditives.
Aussi, à 14 semaines, il apprenait:
« Viens, » la patte nue l'invite à s'approcher d'un mouvement. « Assis, » la patte nue replie toutes ses phalanges sauf la principale, la pointeuse, pour lui pointer le plancher. « Attends, » même mouvement, mais la patte nue pointe au plafond, et un temps d'arrêt marque une pause. « Couche-toi, » la patte nue s'aplatit vers le plancher, l'intimant à faire de même. « Roule, » Suivant la demande précédente, la patte nue effectue une supination tout en pointant, et il doit y répondre en étendant ses pattes, puis effectuer une demie-rotation au sol.
« Rusty! » ça, c'est l'indication auditive qu'il doit rejoindre la voix. Avec ou sans click-clack, un "Rusty!" ça ne s'ignore pas, parce-que "Rusty", c'est son nom. C'est un nom banal, mais ça permet aux humains de ne pas modifier leurs habitudes. Appeler le même nom, ça leur donne l'illusion de s'adresser au même chat. Rusty le sait. Il ne leur en a jamais voulu. Il a gardé le secret pour eux.
On lui mettait un harnais, parfois - mais ça n'importait pas parce-que chaque fois que son Humain lui mettait le harnais, la nourriture qu'on lui servait était encore plus riche que d'habitude!
Et aussi parfois, une petite Humaine les visitait à la maison. Elle vidait sa litière, elle remplissait son bol, et elle l'invitait à monter tout au haut de son arbre-à-grimper pour lui donner toujours cette même cuillère mouillée de pâté. Comme son Humain - le Père -, elle aussi était dotée du pouvoir du click-clack.
3ième lune
À sa troisième lune, l'entraînement au click-clack l’amena dans une cage de transport pour sa stérilisation. C'est une période de sa vie dont il ne se souviendra plus, sauf de la sensation des phalanges - des doigts de la petite Humaine - La Fille - lui caressant le dos, pendant sa longue convalescence anesthésié.
4ième lune
À sa quatrième lune, Le Père a commencé à attacher une sorte de ficelle-ruban à son harnais. Rusty dut apprendre qu'il ne fallait pas attaquer la ficelle-ruban sans quoi l'humain ne click-clackerait pas ses efforts. Il comprenait! Il ne devait pas jouer avec toutes les ficelles, seulement certaines. Si apprendre à les départager lui donnait sa cuillère mouillée de pâté, soit, il relèverait le défi!
4 à 12 lunes
La ficelle-ruban s'appelle une laisse - pour "laisser-aller", ou "laisser-sortir". Le Père le "laissait" parfois dehors, sous sa supervision. Ce qui avait commencé comme des petits click-clacks dans le jardin sont vite devenus des click-clacks à travers tout le quartier. Les mêmes règles de la maison s'y appliquaient : demande, réponse, click-clack, pâté.
Rusty apprenait à reconnaître la tendance : parfois il se baladait avec Le Père, parfois, la Fille qui les visitait. C'était étrange, il arrivait à deviner qu'elle visitait tout le temps, mais aussi qu'elle ne visitait jamais : en gros, elle visitait tout le temps mais seulement quelques jours, et puis elle partait. Après un certain temps alloué, le cycle recommençait.
Il s'amusait à reconnaître les tendances, à deviner d'avance ce que son Humain voulait de lui - à anticiper ses demandes avec des réponses à l'instinct. Son Humain était exalté. Ses demandes devenaient de plus en plus complexes. « Saute! », il bondissait d'un pôle à l'autre, sa diète lui donnant la force nécessaire pour amortir le choc du contre-poids « Hop! », un petit bond de lapin, et le voilà sur une planche à roulettes à dévaler les rues. Il avait même appris à se donner une poussée de la patte pour prendre de la vitesse. « Donne ta patte. » « Et maintenant l'autre! » « Tope-là! » ce genre de stimulation lui donnait des ailes. À la fin d'une session d'entraînement, il était couché sur le Père, sur le canapé, à se faire cajoler le menton. Il récompensait les caresses avec son propre clicker : un gras ronron de confort.
12 à 18 lunes
Un jour le cycle s'est cassé. Alors que celui des saisons recommençait, instaurant un sentiment d'immuabilité chez le chat, la maison se retrouva déserte des visites de la Fille. Le Père rentrait tard, et sans la Fille, et sans le goût de se promener ou de participer aux sessions d'entraînement. Une caresse, puis il s'avachissait dans son fauteuil, dans le salon, derrière la boîte à sons. Rusty allait le voir avec sa laisse en bouche mais les demandes du Père étaient graves, succinctes, et pour le moins incompréhensibles: « Casses-toi! » « Va-t-en! » « Pas maintenant ». Rusty s'écartait pour s'éviter le contact rapproché de ses mains dans sa face. Il ne comprenait pas ces demandes, il ne savait pas comment y répondre. Il se dit que le Père préparait peut-être un nouveau régime d'entraînement. Entre temps, pour ce qui était d'aller dehors, il connaissait bien assez le coin pour sortir lui-même et se promener. Il y avait toujours cette fenêtre en guillotine dans la salle de bain. Il pouvait monter sur la toilette (on lui avait appris comment l'utiliser, d'ailleurs) sauter sur le rebord de la fenêtre, soulever l'ouverture d'une bonne poussée du dos et se glisser en douce dans le jardin, et visiter le voisinage.
Lorsqu'il revenait, après un toilettage bien mérité sur le balcon, il remontait par la fenêtre de la salle de bain, se secouait, et retournait voir le père, habituellement assoupi dans son fauteuil. Il le rejoignait à côté, se hissait sur ses pattes arrières pour lui donner un petit coup de tête et se frotter à lui. On aurait dit qu'à tout les coups, le Père se réveillait, et retrouvait le sourire, le moral, en octroyant à son chat d'autres caresses. « Je suis désolé Rusty... » Encore une demande qu'il ne comprenait pas. Pas la peine de le rejoindre! Il était déjà à côté!
« ... MROWL ! » « Ha-ha, oui, tu as raison. »
Le message passé, il se roulait en boule sur le Père, son Humain, dont l'origine de sa perte de moral lui échappait.
Les jours suivant celui-ci cependant, le Père lui fit suivre un nouvel entraînement « Tourne! », « Parle! » tout en lui rappelant ses anciennes commandes pour tester sa mémoire. Les sessions se raréfiaient et ne duraient jamais longtemps, poussant Rusty à trouver sa stimulation physique et mentale ailleurs, dehors.
12 à 24 lunes
Son regard a croisé le sien, une fois, lorsqu'il était sur le balcon après une promenade quotidienne dehors. Le Père n'a rien dit. Il lui a ouvert la porte, Rusty est rentré, s'est frotté à sa jambe pour se l'approprier, et trottinait vers son arbre à grimper pour s'y faire les griffes. Les jours suivaient et lorsqu'il le voyait sortir, sans laisse, sans harnais, sans collier, parfois le Père le rejoignait, et ils marchaient ensemble dans le quartier. Rusty lui montrait les meilleurs sentiers, les endroits où il aimait grimper, les plus grands arbres du voisinage. Le père souriait si peu maintenant. Le félicitait si peu. Ce n'était plus qu'une histoire de cuillère mouillée de pâté. Quelque chose s'était passé - ou était en train de se passer et Rusty était impuissant contre ces forces supérieures.
Comment aurait-il pu comprendre que le Père était au beau milieu de procédures judiciaires pour ravoir la garde de sa Fille? Comment aurait-il pu comprendre qu'il se battait contre la Mère qu'il n'avait jamais rencontrée et que la balance du juge penchait vers elle ? La seule chose que Rusty comprenait était que le cycle s'était rompu, que son Humain avait de moins en moins de vigueur, et que sa Fille, qui visitait tout le temps, ne visitait plus du tout maintenant. À mille lieues de toutes ces nuances éthiques, Rusty n'était persuadé que d'une chose : il devait appliquer les enseignements du Père et continuer les promenades, quitte à y aller seul, et il devait aussi rentrer à la maison pour pouvoir l'accueillir lorsqu'il revenait, quitte à avoir de la vigueur pour deux.
24 à ... lunes [Rps sur le forum + évolution graduelle de la situation juridique de son Humain et les conséquences qu'ont la détérioration de son moral sur l'ambiance de la maison]
IV. DERRIÈRE L'ECRAN.
TON PSEUDO ? Louaseau QUEL ÂGE ? J'ai 23 ans COMMENT TU ES VENU ICI ? Nix sur Deviantart, mais c'est Sa'ffy et Sheela qui m'ont fait céder! TES IMPRESSIONS ? C'est trop META
disclaimer:
Je suis quelqu'un de TRÈS nerveux - je me relis douze fois avant de poster quelque chose de peur de mal-paraître ou d'avoir lu un détail de travers. Sans vous étaler tout mon pedigree je reviens d'expériences pas très plaisantes et encore fraîches et je suis encore un peu fragile de ça.
Je suis capable de faire du one-by-one mais participer à tout un groupe me fOUT LES PÉTOCHES o__o Alors m'ajouter à toute une communauté et reconnaître tout le monde de nom? Livide. @__@
Dernière édition par Lou le Mer 4 Oct - 22:42, édité 2 fois
Lou Admin
Messages : 278 Date d'inscription : 18/04/2016
Sujet: Re: Rusty - Chat Domestique Mer 4 Oct - 22:16
══════════════════════════════════ ☆ Un Titre ☆ Début de l'automne 2017 - RUSTY (28 lunes), avec ??? (? lunes) ══════════════════════════════════
Le Père a la tête entre les mains aujourd'hui. Il est à la table, sa tasse de café sent fort, et une pile de feuilles à l'encre chaude sont éparpillées sur la table.
Rusty revenait de sa session de jeu de balle dans le salon, c'est à dire prendre la balle dans sa gueule, monter son arbre à grimper, la lâcher et tout de suite la pourchasser. La posture du Père l'avait mit en alerte - il était de son devoir d'y remédier ! Lorsqu'il s'approcha de la chaise pour s'y frotter et ensuite prendre son élan pour bondir sur ses genoux, un refus d'une grosse voix l'interrompit dans son geste et le fit s’aplatir par-terre.
« ████ ! » « --! » « ░░░░ ! ░░░! »
La voix du Père se radoucit en panique et tout les deux s'échangèrent un regard d'incompréhension. Le Père passa toute sa main dans sa face, soulevant ses épaules en inspirant avant de tout relâcher sur un soupir pesant. Il était tendu, Rusty le voyait.
« Dehors? »
Ça il comprenait. Rusty dressa hautes ses oreilles sur sa tête, et il emboîta le pas du Deux-Pattes vers la porte du jardin. Le Père ouvrit la porte, Rusty se frotta à sa jambe et sauta dehors.
Dernière édition par Lou le Mer 4 Oct - 22:43, édité 6 fois
Lou Admin
Messages : 278 Date d'inscription : 18/04/2016
Sujet: Re: Rusty - Chat Domestique Mer 4 Oct - 22:19
══════════════════════════════════ ☆ Trusty Rusty ☆ Début de l'automne 2017 - RUSTY (28 lunes), avec SUGAAR (35 lunes) ══════════════════════════════════
La tendance le matin est souvent la même. Il se réveille dans un carré de soleil, sur le fauteuil, près de la fenêtre qui donne sur le devant de la maison (et une partie du voisinage). Devant la maison, il y a la voiture, Rusty apprenant que si voiture il y a, Père aussi.
Pendant qu'il était en train de s'étirer ce matin-là, un phénomène vint le déboussoler: celui de l'arrivée d'une seconde voiture. Refermant ses mâchoires dans un clap, Rusty se tourna à peine vers le vestibule à côté que la porte s'ouvrit d'un seul coup sur un Humain qu'il ne connaissait pas : La Mère.
La Mère sentait la Fille, et le Père rejoint la Mère pour l'amener dans la salle-à-manger y discuter. Curieux de cette curieuse visite, Rusty les avait suivis en trottinant, les oreilles hautes comme s'il pouvait comprendre, les yeux grand ouverts comme s'il pouvait lire leurs lèvres. Son espoir se solda en échec, aussi il se désintéressa d'eux pour aller à sa gamelle et manger.
— « ░░░
Les croquettes étaient dures sous la dent, d'autres plus molles, et il s'amusait à défricher du nez ses préférées. Il les tassait dans un coin pour les manger en dernier.
— « ▒▒▒ ... ░░░ ?
Autant dire qu'il se gardait le meilleur pour la faim!
— « ████ !!!!
Soudain la voix avait claqué si fort que l'abyssin s'était décollé du sol d'un seul soubresaut, les pupilles dilatées dans ses yeux et les oreilles dans le cran. Il fit volte-face pour assister à la Mère qui renversait une chaise sur le plancher, et au Père qui s'était levé en trombe de la sienne. Ils s'invectivaient.
— ░░░ !... »
Le Père avait la voix nettement plus douce - il se souciait des oreilles fines de son chat, lui jetant un regard de côté pour le chasser ailleurs en zieutant. Rusty ne comprit pas la demande, alors une indication visuelle d'un geste du doigt-pointeur vers la salle de bain et le tour fut joué, pendant que la Mère ne pointait pas le Père du bon doigt.
Rusty ne se fit pas prier, fuyant à bonnes foulées pour se freiner sur ses postérieurs, donner un coup de queue et vite bifurquer vers la salle de bain. Il bondit sur le siège de la toilette, puis sur le rebord de la fenêtre guillotine (encore entrouverte de la veille) et il s'en fut, le soleil dorant son poil et ses vibrisses d'un faible halo.
Mince ! Il était sorti devant, et pas par le patio du jardin, il avait laissé son skate derrière ! Tant pis. Sur un petit soupir, il se résigna à rouler ses épaules pour se motiver à ce qui serait une longue balade à pieds. Il demeura au rebord de la fenêtre un moment, les yeux bleus levés sur le ciel de la même couleur, appréciant le vent d'une brise, les odeurs familières, la chaleur des rayons mais surtout la fraîcheur de l'automne. Les arbres du voisinage rougissaient à vue d’œil, Rusty ne se doutant pas que ses tons de rouille se fondaient dans le décor. Un dernier souffle, il remua l'arrière-train et un saut de l'ange le fit atterrir sans mal sur le capot de la voiture du Père. Un dernier regard vers le foyer, juré, et il descendit dans l'herbe, s'engageant sur le trottoir habituel, faire sa promenade habituelle.
Aujourd'hui toutefois il avait beaucoup moins d'entrain, sa queue encore grosse par sa fourrure gonflée, et son dos, rugueux de s'être hérissé. Sans parler des palpitations de son cœur, il se trahit en jetant des petits coup d’œils par-dessus son épaule vers la maison, craignant le pire pour le Père qu'il avait laissé derrière. Mais c'était par devoir qu'il se promenait ainsi. C'était par devoir qu'il respectait ses habitudes! Alors ce serait par devoir, chagriné, qu'il laisserait le Père au courroux de la Mère, pour faire sa virée dans le voisinage.
Ce n'est cependant pas par devoir que l'abyssin étourdi, la tête toujours tournée vers son foyer, se retrouva dans l'espace personnel d'un chat sacré de Birmanie qui avait du ne pas le voir non plus:
« Oh- Rusty lui marcha sur la patte (sur ses tout petits bas blancs) avant de se dresser debout en sursaut et de vite s'écarter - à tort, puisqu'en se retirant aussi brusquement il venait de se mettre au beau milieu de la chaussée,