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 Je note là histoire de pas le perdre =)

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Secret du firmament

Secret du firmament

Messages : 129
Date d'inscription : 16/07/2018

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MessageSujet: Je note là histoire de pas le perdre =)   Je note là histoire de pas le perdre =) Icon_minitimeLun 20 Aoû - 19:35


Je me raconte des histoires pour m'endormir
Pour endormir ma peine et pour sourire
J'ai des conversations imaginaires
Avec des gens qui ne sont pas sur la Terre


Vingt quatre heures, un délai si court mais qui, dans le cas d'un deuil peut sembler être devenu une éternité. Pour Nuage du Firmament, s'était le temps exact qui s'était écouler depuis la dernière fois où son museau s'était coller à une fourrure tiède si similaire à la sienne. Depuis ce moment où, encore naïvement pleine d'espoir, elle avait cru que sa mère se remettrait, qu'il rester une chance et qu'elle allait la saisir, l'empoigner et ne plus la lâcher. La veille, son sommeil avait été rompu par une vision, mais cette nuit là, ce n'était pas une vision qui l'empêchait de dormir. Juste le douloureux vide dans sa poitrine. S'était ce creux en elle qui l'avait réveiller, bien après qu'on l'ait forcée à abandonner la dépouille glacée par la mort de sa génitrice. Elle avait feuler, la fourrure hérissée à l'approche des anciens qui devaient enterrer Cœur de Serpent. Une fois encore dans cette si terrible journée, elle avait réagis sous le coup de cette douleur terrible et terriblement nouvelle tant cette mort là lui était proche. Et si le coquelicot l'avait assommée, lui permettant de trouver le repos, d'apaiser son esprit souffrant, il ne faisait à présent plus effet et la jeune chatte avait préférée ne pas bouger. Jusqu'à ce que ce soit devenus de trop. L’atmosphère étouffante de l'antre, le parfum encore présent de sa mère, trop pour elle. Lentement, les pattes tremblantes du à tout cela, elle avait finalement décider de quitter sa litière trop froide pour gagner le centre du camp. Mais avant même qu'elle ne gagne le coin d'herbe tassé où Cœur de Serpent avait été brièvement veiller, la voix d'un guerrier avait surgit des ténèbres. Absolument neutre, il lui avait demander si elle aussi ne parvenait à dormir. Et en retour, elle avait offert à Coup de Foudre un regard terne et un bref "oui" sans âme.

La siamoise n'avait même pas eu cet éclat de colère dans le regard quand, presque moqueusement, le bengal avait demander si elle avait perdue sa précieuse foi. Elle n'avait pas eu cœur de répondre, au lieu de quoi, elle avait simplement détourner son visage de ses yeux dorée inquisiteur. Sans doute la curiosité de Coup de Foudre avait elle eu besoin d'être satisfaite car sans qu'elle ne se l'explique vraiment, il s'était approcher et un voile de ténèbres s'était abattu sur elle. Il n'y était pour rien, il n'avait sans doute même pas eu temps de prévoir sa réaction, mais elle s'était retrouver la tête dans la fourrure du félin, à pleurer, à lui dire qu'elle avait mal, là, au fin fond d'elle et qu'elle ne pensait pas que pareil douleur puisse exister. Nuage du Firmament avait pleurer, beaucoup, de ça, elle se souvenait. Le guerrier ronronnait il en retour, lui avait il lécher l'oreille pour la consoler ? Elle ne se souvenait plus guère que de sa réaction à elle alors comment savoir ce que lui avait fait ? La siamoise se souvenait vaguement d'avoir entendu son camarade lui répondre lorsque, une fois encore, elle avait demander pourquoi s'était si douloureux, pourquoi elle avait froid au fin fond d'elle-même, pourquoi ce vide qui s'était subitement créer était glacée. Paroles hachés de sanglots sans fin.

Je m'en fous si on a peur que je tienne pas le coup
Je sais que t'es là pas loin, même si c'est fou
Les fous c'est fait pour faire fondre les armures
Pour faire pleurer les gens dans les voitures


Puis enfin, la source s'était tarit et elle était rester encore longtemps contre lui, à l'écouter, à lui parler. De cette conversation ne lui parvenait que des bribes de mots sans sens réel. Et puis, sans qu'elle ne se l'explique, elle avait compris qu'ils avaient quitter le camp et c'est en sentant le vide sous ses pattes qu'elle avait réaliser être contre lui, dans un arbre. Coup de Foudre avait il voulu les isoler pour que le camp puisse enfin dormir ? Sans doute. Il n'y avait aucune distance entre eux, elle était bien trop demandeuse de sa présence, d'une présence pour combler la faille. Et il était là. Le mâle était à ses côtés, à l'écouter, à lui répondre de sa façon bien à lui. Il l'agaçait, il lui paraissait aveugle, et puis, l'instant d'après, le ton redescendait et elle voulait qu'il la regarde avec cet éclat indéfinissable dans le regard. Elle voulait sentir leurs fourrure se mêler. La vision de la veille devenait brume dans son esprit et Coup de Foudre était en train de la balayer, simplement d'un geste désinvolte de la queue. Mais était-ce le rêve envoyé par la toison argenté où l'obscure réalité du décès qu'il chassait d'un mot ? Elle n'aurait sus le dire car elle était parfaitement inconsciente de l'effet qu'il avait sur elle. Cette nuit, seule avec lui, elle ne voulait qu'entendre sa voix, qu'importe qu'il la console, il était là et elle se sentait écouter, mieux, sa présence et les contacts devenait nécessaire pour repousser l'abjecte réalité.

Firmament lui avait demander si la douleur diminuerait un jour, et elle se rappeler qu'il lui avait dit qu'un blizzard pouvait avoir cet effet là. Et une fois encore, s'en était suivis un léger ronronnement, effaçant l'affreux qu'elle avait perçu dans les mots. Elle s'était contenter de ce son si léger et rassurant, de ce ronronnement qui revenait régulièrement dès lors que la douleur la poussait à parler. Son besoin de tendresse était elle qu'elle restait prêt de lui. Puis finalement, l'aube était apparu, rose, à l'horizon et Coup de Foudre l'avait laisser là. La siamoise avait longuement suivis du regard le guerrier, songeant à tout ce qui s'était dit, à moins qu'elle ne l'est rêver ? Ils avaient parler de la mort et de la douleur mais là où lui était curieux de comprendre ce qu'elle ressentait, elle croyait naïvement qu'il voulait l'aider, que parler l'aiderait. Le bengal était devenu un ami, qui avait supporter ses larmes, lui avait tenu chaud, l'avait éloigner du camp afin qu'ils ne dérangent nul félin. Il était là pour elle et le flou de la conversation la troublée à peine tant elle regrettait déjà qu'il se soit éloigner, qu'il soit parti à ses tâches de guerrier.

Est-ce que tu m'entends? Est-ce que tu me vois?
Qu'est-ce que tu dirais, toi, si t'étais là ?
Est-ce que ce sont des signes que tu m'envoies ?
Qu'est-ce que tu ferais, toi, si t'étais là ?


La siamoise secoua sa fourrure, frigorifiée, elle descendit prudemment de l'arbre, gauchement et à regret, guettant la branche où ils étaient jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus le faire. La chaleur s'était évaporée et la douleur revenait. Mais différente, la mort de Cœur de Serpent était toujours là, mais un peu comblée et pourtant. Un instant, la chatte chercha des yeux les prunelles cerclés d'or et la fourrure du charcoal, sans le trouver. Un instant, elle songea à aller le retrouver, à lui prendre de son temps, juste pour qu'elle s'épanche encore sur cet épaule amicale, longuement, égoïstement. Car le deuil ne faisait que commencer. Mais elle le savait, elle n'en avait pas le droit, pourtant, elle ne se sentait pas prête à retournée à ses tâches, à retrouver Nuit Hivernale. Prenant son temps, elle fit sa toilette, goûtant le parfum de son camarade jusqu'à ce que le soleil soit réellement lever et que son absence ne risque de devenir un problème. Les pattes traînantes, elle rentra alors au camp, songeant que peut-être, Coup de Foudre aurait peut-être à un moment donner, le temps de la consoler de nouveau. Elle voulait y croire, sans voir que derrière ce mince espoir, elle s'était mise à le chercher du regard, à vouloir le voir, simplement. Comme si cette nuit passer à pleurer contre lui avait fait du bengal son soutient pour affronter la disparition de sa mère. Mais dans son cœur à elle, cette nuit avait fait bien plus, bien pire. Le guerrier s'était glissé dans la brèche sans le savoir, s'ancrant dans les pensées de la siamoise, dans ses sentiments, profondément et du haut des terres toujours belles et vertes, un chaton mort bien trop tôt observer sa sœur faire fit de la mise en garde qu'il avait tenu à ce qu'on lui envoi. Espérant que cet amour naissant meurt dans l’œuf. Petit Grizzly avait fait ce qu'il avait pu, s'était à Nuage du Firmament de comprendre sa place et de se remettre. Et Cœur de Serpent à ses côtés garder un silence confiant.
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